Société
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La diffamation a aussi ses cotés néfastes. Surtout quand l’auteur est une présentatrice de télévision. Notre présentatrice, doit faire face à la justice égyptienne pour avoir dénoncé à tort 26 hommes dans des activités d’un hammam public. Elle est poursuivie pour fausses informations diffusées sur les activités du hammam public. Ces 26 hommes ont été, suite à cette dénonciation, arrêtés et accusés de débauche.
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D’après le responsable de ce hammam public du centre du Caire, ces hommes interpellés le 7 décembre dernier suite à la dénonciation de la présentatrice télé, Monia Iraqi, se sont vus accuser d’avoir pris part à des orgies homosexuelles. Mais fort heureusement, ils ont été acquittés le 12 janvier, soit un peu plus d’un mois après leur arrestation.
Cette affaire a vu le jour quand, sur une chaîne de télévision privée où la présentatrice télé officiait, ont été projetées les images de la descente de la police. Sur les images, on pouvait voir les prévenus, le corps à peine couvert avec des sous-vêtements, une serviette nouée autour de la taille. Si jusqu’alors, on peut conclure que la journaliste est dans son rôle, ce ne fut plus le cas quand, elle a indiqué avoir dénoncé le Hammam public à la police. Et face aux organisations de défense des droits de l’Homme qui dénonçaient son comportement, Mona Iraqi a soutenu sur son mur Facebook qu’elle n’avait aucunement l’intention de s’attaquer à l'homosexualité mais d'une ‘‘émission sur le trafic sexuel masculin et la propagation du sida en Egypte’’.
D’après les services du procureur, l’instigateur de cette affaire, la présentatrice, Monia Iraqi, sera jugée non seulement pour diffamation et diffusion de fausses informations mais également pour il sera question de décider de l’avenir de l’émission au cours de laquelle les images ont été diffusées.
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