Sport
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La décision de la CAF par rapport à l’arbitre du match Tunisie-Guinée Equatoriale des quarts de finale de la CAN 2015, était attendue depuis son scandaleux arbitrage du samedi dernier.
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Et bien elle est en fin connue. Depuis hier mardi, l’arbitre Mauricien, Seechurn Rajindrapasar a été renvoyé de la compétition et ensuite suspendu de l’arbitrage pour une durée de six mois. La commission des arbitres de la CAF, qui prenait cette décision lors d’une séance extraordinaire tenue hier mardi à Bata (Guinée Équatoriale), s’est justifié par le fait que ce officiel a fait montre d’une "très faible performance" et "notamment d’une incapacité inadmissible à maintenir le calme et sévir correctement afin de garantir le contrôle des acteurs du match en question".
Si l’on peut se demander quel sera l’effet d’une telle sanction sur un arbitre qui est presque en fin de carrière, il faut noter qu’au même moment, cette commission de la CAF n’a pas fermé les yeux sur l’attitude adoptée par la Tunisie et ses joueurs suite au penalty sifflé en faveur du pays organisateur par cet arbitre.
Après avoir sanctionné la Tunisie à verser une amende de 50.000 dollars "pour le comportement insolent, agressif et inacceptable des joueurs" tunisiens, la commission a réclamé que la Tunisie présente ses excuses avant le 5 février à minuit pour ses "insinuations de partialité et de manque d'éthique à l'encontre de la CAF et de ses officiels, ou à défaut de présenter des preuves irréfutables et tangibles pour étayer les propos injurieux de la FTF".
On se rappelle encore que samedi dernier, après avoir sifflé le penalty, l’arbitre n’a eu la vie sauve que grâce à la protection de stadiers et des forces de l'ordre. Quand au président de la Fédération tunisienne (FTF), Wadie Jary, il a manifesté sa colère en démissionnant le lendemain des incidents de la Commission d'organisation de la CAN au sein de la CAF, alors que joueurs et officiels y sont allés par des accusations contre la CAF.
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