Société
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En Côte d’Ivoire, la barbarie est en train de succéder à la guerre pour le contrôle du pouvoir politique qui a déchiré le pays entre 2011 et 2012. Après l’accalmie et le retour à un semblant de paix, c’est désormais le règne de ceux qu’on peut appeler les ‘‘barbares des temps modernes’’.
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Le corps sans vie d’une jeune fille, apprend-on a été découvert le 29 janvier dernier à Abobo-Adjamé, une grande commune de la capitale économique du pays. A l’aspect du corps, cette collégienne nommée Marie Laure a été violée par ses agresseurs puis tuée.
Le cadavre de la malheureuse a été découvert dans un bas-fond à Abobo-Dokui par des habitants qui ont alerté la police, rapportent de sources proches de la presse locale. La police criminelle est donc arrivée sur les lieux pour constater les faits et mener les premières enquêtes.
La psychose a gagné tout Abidjan et ses environs. Les familles sont dans la crainte de voir leur enfants enlevés et tués par des réseaux de criminels sans foi ni pitié. Plus d’une vingtaine de corps d’enfants en bas âge a été déjà découvert dans ce pays. Un infanticide en marche et qui semble dépassée les capacités des services de sécurité qui ne savent pas où donner de la tête.
Qui sont les commanditaires de ces crimes barbares et inadmissibles pour un pays civilisé ? Nombreux sont ceux qui pointent du doigt le réseau des brouteurs, ces jeunes oisifs qui préfèrent arnaquer d’honnêtes gens sur internet. Mais ce qu’on oublie, c’est que le pays est à l’orée de ses premières élections présidentielles post Gbagbo. Des personnalités et hommes politiques africains pour accéder au pouvoir ou se maintenir n’hésitent pas à faire recourt aux pactes sataniques et aux crimes rituels.
La police devrait également fouiller de ce côté.
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