Société
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Le président nigérian n'est visiblement pas affecté par les nombreuses attaques du groupe islamiste Boko Haram. Du moins, c'est le sentiment de la majorité de la population du Nigeria. En campagne à l'Est du pays, le président a été victime de jets de pierres de la part des habitants de la ville de Yola.
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La police a usé de la force
Il a fallu que la police fasse usage de gaz lacrymogène et de matraque pour disperser la foule. Une foule très en colère et qui accuse le gouvernement d'être incapable d'arrêter Boko Haram dans sa progression.
Des habitants de la ville de Yola ont alors attaqué à coups de pierres un convoi de véhicules dans lequel voyageait le président Goodluck Jonathan. Résultat, des pare-brises de plusieurs des véhicules ont été brisées.
Des réfugiés à Yola
A cause des attaques de la secte islamiste Boko Haram, les populations du Nord du Nigeria fuient le pays pour se réfugier au Tchad. D'autres se sont réfugié à Yola après avoir été chassées de leurs maisons par des islamistes.
Depuis 2009, les attentats de Boko Haram ont ôté la vie de 13.000 personnes et obligé près d'un million et demi à se déplacer.
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