Politique
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En attendant la promulgation de la nouvelle loi électorale, une cinquantaine de partis de l’opposition exige la publication illico presto d'un calendrier global des scrutins à venir. Tout en se réservant des actions à mener si leur exigence n’est pas prise en compte, l’opposition se dit pacifique.
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"Nous mettons en demeure la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de publier, sans délai, un calendrier global et consensuel dans le strict respect des échéances prévues par la constitution en 2016", peut-on lire dans la déclaration liminaire conjointe de 50 partis de l’opposition conjointe; une déclaration qui n’a malheureusement pas été mise sur les réseaux sociaux en raison de la connexion internet restée partiellement coupée. Toutefois, nuance la déclaration, "on préfère être apaisant, nous n'allons pas fonctionner avec des pressions à tout moment".
Samy Badibanga, chef du groupe parlementaire Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), premier parti d'opposition à la Chambre basse et Vital Kamerhe, président de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC, troisième parti d'opposition) sont quelques-uns des signataires de cette déclaration.
Selon eux, la RDC est devenue une "prison à ciel ouvert à cause de la coupure de l'internet mobile, des SMS, des réseaux sociaux et du blocage des lignes téléphoniques d'élus de l'opposition".
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