Société
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Selon Amnesty International, le camp d'Abuja aurait été averti des attaques de Boko Haram contre Baga et Monguno. Ces attaques qui ont fait des centaines de morts début janvier, ont été perpétrées selon l'organisation de défense des droits de l'homme, à cause de la négligence notoire de l'armée nigériane.
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Un manquement meurtrier
D'après Netsanet Belay, directeur du programme Afrique d'Amnesty International, l'ONG a recueilli des informations fiables d'une "source militaire de haut rang". Selon celles-ci , les militaires basés à Abuja auraient été informés par leurs frères d'armes de la base de Baga de l'imminence des attaques de Boko Haram. Ils ont par conséquent demandé des renforts à plusieurs reprises en novembre et décembre 2014, sans aucune réponse adéquate.
Pourtant, l'armée nigériane n'a pris aucune disposition particulière pour protéger les civils de ces régions. Ayant mis ses menaces à exécution, Boko Haram a fait des centaines de morts à Baga et Monguno.
Pour Amnesty International, les informations recueillies "indiquent clairement que les responsables militaires nigérians ont manqué de manière consternante et répétée à leur devoir de protection à l'égard des civils de Baga et de Monguno".
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