Politique
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Après les positions tranchées des dernières fois où la question de changement de Constitution dans la perspective de la présidentielle de 2016 a été évoquée, les parties prenantes de la scène politique congolaise semblent être en évolution.
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Ainsi, que ce soit du côté de l’opposition ou du pouvoir en place incarné par le Parti congolais du travail (PCT) du président Dénis Sassou N’Guesso, tous se disent d’avis pour la tenue d’une assise nationale, bref d’un dialogue inter congolais.
Mais de quoi sera-t-il question durant ces assises ? C’est sur ce point que subsiste la divergence de vue. Alors que le PCT et ses partis et associations alliés qui étaient en Conseil national il y a quelques semaines, ont manifesté une volonté claire de changement de la Constitution et souhaité la création d’une dynamique de dialogue et de concertation autour du sujet, l’opposition ne veut pas du tout l’entendre de cette oreille.
Cette dernière ne veut pas que ce point de changement de Constitution figure à l’ordre du jour de ces discussions qui d’après elle est importante. ‘‘C’est un faux débat, c’est un débat juridiquement infondé, politiquement désastreux, socialement explosif. Pour nous, il n’y a pas de dialogue sur le changement de la Constitution. Le dialogue devra se pencher sur les questions de gouvernance électorale et d’alternances démocratiques. Et nous sommes prêts et nous nous préparons pour cela. Nous sommes pour la paix. On a toujours été pour la paix. Moi, je suis de ceux qui pensent que la paix passe par le respect par tous, des lois et règlements de la République, pas par leurs violations’’.
Ces propos de Clément Mierassa du Parti social démocrate congolais (PSDC) en est bien l’illustration de cette fermeté de l’opposition. Mais le dernier revient au président de la République congolaise, Dénis Sassou Nguesso.
Il est à reconnaitre que cette idée d’une discussion autour de la question de changement de la Constitution n’a pour finalité que d’éviter les heurts que le sujet entraine actuellement sur le continent, le cas du Burkina Faso a conduit au départ de Blaise Compaoré, chassé par la rue.
La République démocratique du Congo expérimente également ces heurts autour de la question de révision constitutionnelle.
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