Politique
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Le président du Front patriotique ivoirien (FPI), un parti en plein tourmente, n’est pas un homme renfermé, bien au contraire. L’homme était reçu sur la radio de l’Onuci la semaine dernière, un passage qui laissera des traces dans l’opinion publique ivoirienne.
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Le chef du principal parti de l’opposition a tout d’abord encouragé le gouvernement à poursuivre son œuvre de réconciliation nationale, de sorte que, a-t-il affirmé ‘‘cette année 2015 soit l'année de la normalisation totale de la Côte d'Ivoire’’ et, de la ‘‘préparation des élections dans un environnement de confiance, de paix’’, nécessaire à la reconstruction du pays.
A propos du de la décision prise par le gouvernement de procéder au dégel des avoirs de certains pro-Gbagbo, une décision qui concerne une cinquantaine de détenus de la crise post-électorale, Affi N’Guessan la soutien. Il a salué cette décision, la qualifiant de ‘‘bonne nouvelle’’, et un ‘‘acte de décrispation’’. ‘‘Je considère que cela participe de la reprise du dialogue politique initié depuis le 29 décembre dernier.
Pendant que cette nouvelle est communiquée à l'opinion, nous avons aussi reçu une correspondance pour la reprise du dialogue le 29 janvier prochain dans la continuation de ce que nous avons engagé depuis décembre. Donc nous considérons qu'il s'agit d'un début, puisqu'il y a encore d'autres comptes à dégeler et beaucoup d'autres prisonniers à libérer et nous espérons qu'à la réunion du 29 janvier, d'autres bonnes nouvelles de cette nature nous seront communiquées’’, a-t-il laissé entendre appelant au passage, les nouvelles autorités de Côte d’Ivoire à associer Laurent Gbagbo à toutes ces bonnes nouvelles.
Pour parvenir à une véritable réconciliation en Côte d’Ivoire, le chef du FPI à une proposition: l’organisation d’un forum national des filles et fils de Côte d’Ivoire. Il faut, a-t-il dit sur onuci.fm, un consensus national. "Pour que nous puissions, à travers les états généraux de la République, à travers un forum national qui va impliquer tous les acteurs politiques, y compris le président Laurent Gbagbo, nous puissions, analyser ensemble les causes de la crise, bâtir un nouveau consensus national.
Je pense que le chef de l’État, le président Alassane Ouattara aura contribué vigoureusement à la réconciliation nationale et certainement que c'est à travers cet acte que les uns et les autres pourront marquer l'histoire de notre pays de leur empreinte’’, a-t-il recommandé.
Affi N’Guessan et plusieurs cadres de l’ancien régime sont poursuivis en Côte d’Ivoire pour leur responsabilité dans la crise postélectorale de 2011. Une crise qui a conduit à la mort de plus de trois mille Ivoiriens.
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