Sport
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Juste seulement quelques jours pour que soit lancé la Coupe d’Afrique des Nations 2015, mais tous ne semblent pas être fin prêt. Les terrains, le transport des sélections, des problèmes restent à résoudre.
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A 12 jours exactement, du coup d’envoie de la CAN-2015, la Guinée Equatoriale, pays hôte de la grande messe continentale annonce son incapacité à financer le transport des autres sélections, les 15 autres équipes qualifiées. La semaine passée, le comité d’organisation de la compétition a contacté les dites fédérations participantes à la CAN, pour leur annoncer que leur transport ne serait finalement pas pris en charge.
Ce refus de financement du transport des équipes, la commission équato-guinéenne, la justifie par la "chute des prix du pétrole". L’instance dirigeante du football africain, qui a déjà été contrainte à de nombreuses concessions pour sauver cette CAN-2015, pourrait donc de nouveau être obligée de passer à la caisse.
La Guinée équatoriale qui a finalement acceptée d’accueillir au pied levé la compétition, semble pas pouvoir satisfaire à toutes ses exigences. Au delà de la question de financement du transport, se pose celui de la disponibilité des terrains.
Les conditions d'accueil à Mongomo sont décriées, à quelques jours du coup d'envoi de la CAN 2015. La capitale de la province de Wele-Nzas, qui abrite les matches du groupe C, souffrirait toujours d'un manque d'infrastructures, notamment de terrains d'entraînement.
Pour l’heure, chacune des quatre équipes doit bénéficier de deux séances sur le terrain du stade de Mongomo, ainsi que d’une troisième sur un autre terrain de la municipalité. Un programme qui laisse peu de place aux techniciens pour peaufiner leurs plans de jeu.
Le groupe C, réunissant le Ghana, l’Algérie, l’Afrique du Sud et le Sénégal, est considéré par l’ensemble des observateurs comme le plus relevé de cette CAN-2015. La compétition se tient du 17 janvier au 8 février en Guinée équatoriale.
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