Politique
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Depuis le coup d’État manqué contre le président gambien Yahya Jammeh, des militaires et des civiles ont été interpelés, soupçonnés d'avoir un lien avec les putschistes. Pour l'ONU, il s'agit d' arrestations arbitraires. L'Organisation internationale demande plutôt l'ouverture d'enquêtes "menées dans le respect des droits humains".
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Tolérance zéro pour les coups d’État, mais...
L'Organisation des nations unies "insiste sur le fait qu'en tant qu'organisation dont l'objectif principal est le maintien de la paix et de la sécurité, elle rejette les tentatives de renversement de l'ordre constitutionnel". C'est ce qu'a déclaré dans un communiqué le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique de l'Ouest, Mohammed Ibn Chambas. Il est de ce fait le chef du bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (Unowa).
M. Chambas a également saisi l'occasion pour rappeler un principe cher aussi bien à l'Union Africaine (UA) qu'à la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO); "tolérance zéro pour les coups d’États sur le continent".
Dans cette perspective, l'ONU lance un appel aux autorités gambiennes notamment aux forces de sécurité et de défense.
L'Organisation leur demande de "s'assurer que les enquêtes soient menées dans le respect des droits humains". Ces enquêtes doivent également être en phase avec les procédures judiciaires.
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