Politique
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Dans la nuit du 29 au 30 décembre 2014, le président gambien Yahya Jammeh a été victime d'un coup d’État manqué, alors qu'il était en visite privée à Dubaï. Les assaillants ont été maitrisés; trois d'entre eux tués et les autres arrêtés. Selon le président gambien, connu pour sa dictature, il s'agit bien d'un complot avec des puissances étrangères notamment les États-Unis, d'où les armes utilisées ont été fabriquées.
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Des dissidents basés en Occident
Des assaillants dont des anciens membres de la garde présidentielle ont pris d'assaut la présidence gambienne dans la nuit du 29 décembre en l'absence du président. Lourdement armés, ils se sont confrontés aux forces de sécurité déployées dans le palais.
Très peu d'informations ont filtrés en ce qui concerne l'identité des putschistes. Trois d'entre eux ont été tués dont le dénommé Lamin Sanneh, un ex-capitaine ayant déserté l'armée. Il serait celui qui dirigeait l'opération de coup d’État. Les autres sont actuellement sous les verrous.
Le président Yahya Jammeh qui a fait un discours à la télévision nationale dans la nuit du 31 décembre estime qu'il s'agit d'une attaque d'un groupe de terroristes. Ils seraient soutenus par des dissidents basés aux États-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni, d'autant plus que leurs armes ont été fabriqués aux États-Unis. "Ce qui est intéressant, c'est que nous avons pu obtenir tout ce qu'ils ont mis dans leur ordinateur. Nous avons pu décoder leurs messages et informations", a indiqué le président Jammeh.
Un coup d’État militaire?
Dans son discours, le président gambien a assuré que cette attaque n'est pas un coup d’État militaire, comme certains médias en ont fait cas. Il a affirmé qu'aucune participation des éléments des forces armées de Gambie n'a été signalée. Il en a profité pour féliciter leur loyauté.
Les comploteurs aspireraient à un changement de régime par la violence, a fustigé le président, leur assurant qu'ils ne réussiront jamais.
Depuis 20ans, Yahya Jammeh dirige la Gambie d'une main de fer.
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