Politique
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La semaine s'annonce chargée pour les leaders du premier parti d'opposition ivoirienne. Les deux camps du FPI vont s'expliquer dans les prétoires. Dano réclame l'annulation du report du Congrès du FPI, tandis que N'Guessan exige l'annulation de la candidature de Gbagbo.
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Le président du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N'Guessan et sa porte-parole Agnès Monnet ont été assigné en référé par Sébastien Dano Djédjé, président du 4e Congrès du parti de Gbagbo. Chargé d'organiser le Congrès, M. Dano espère ainsi faire annuler le report prononcé par la justice sur la demande de Pascal Affi N'Guessan.
Les intérêts du parti sont lésés
Avec cette procédure d'urgence, Sébastien Dano Djédjé veut rétablir rapidement ce qu'il estime être un préjudice pour le FPI fondé par Laurent Gbagbo. "Notre Congrès a été suspendu sine die, sans même que nous ne soyons entendus" a dénoncé M. Djédjé. Il conclut en disant: "si nous ne faisons rien, cette interdiction peut durer des années. Les intérêts mêmes du parti sont lésés".
La candidature de Laurent Gbagbo à la présidence du FPI a été l'élément déclencheur des querelles du FPI. Critiqué sur son leadership, Affi N-Guessan président sortant du FPI s'oppose à la candidature de Gbagbo qu'il a veut annuler. Il exige la lumière sur cette candidature qu'il juge "irrecevable" par rapport au statut de détenu de Laurent Gbagbo. Sa plainte sera alors examinée par le tribunal jeudi 18 décembre.
Le Congrès du FPI ne pourra avoir lieu qu'après un épisode judiciaire du PFI.
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