Politique
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Lors d'une interview lundi, le président ougandais Yoweri Museveni se déclare à l'écoute du peuple Ougandais. Assurant ne pas être avide du pouvoir, M. Museveni à 70 ans, est candidat du NRM à la présidentielle de 2016. Il dit "répondre au désir du peuple qui refuse qu'il se retire".
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Répondant à un défi lancé par un député lui demandant d'annoncer la date de sa retraite, le président ougandais n'est visiblement pas près de lâcher le pouvoir.
"Je ne pense pas que les Ougandais soient obsédés par mon départ en retraite" a-t-il déclaré. Pour expliquer le "désir" des Ougandais de le voir s'éterniser au pouvoir, le président précise: "à chaque fois que je me présente aux élections, ils sont cinq millions à me demander de ne pas partir".
Pas plus démocratique que l'Ouganda
Yoweri Museveni estime n'avoir pas besoin de pouvoir, "je ne manque pas d'endroits où me retirer, mais je suis aussi membre d'un parti et je fais ce qu'il me dit". Selon lui, il s'agit bien d'une "chance" pour l'Ouganda de l'avoir comme président.
Désigné pour être candidat du NRM à la présidentielle de 2016, le chef de l'Etat estime qu'"aucun pays au monde n'est plus démocratique de l'Ouganda". Cependant, arrivé à la tête du pays en 1986 grâce au Mouvement national de résistance (NRM) issu de l'ancienne rébellion, n'a autorisé le multipartisme qu'en 2005.
En septembre dernier, Amama Mbabazi ancien compagnon d'armes et allié, a été viré du poste de secrétaire général du parti, car celui-ci se révèle un potentiel rival pour le président.
Bien qu'aucune raison officielle n'a été évoquée, le quotidien gouvernemental New Vision avait affirmé que Amama Mbaba avait fait campagne au sein du NRM pour s'opposer à l'investiture de Yoweri Meseveni dans la course pour la présidentielle de 2016.
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