Politique
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Deux leaders de partis d'opposition auraient signé mercredi dernier, un accord aux fins d'unir leurs forces contre le gouvernement soudanais. Cette signature serait la raison de leur arrestation.
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Un accord baptisé "l'Appel du Soudan" a été signé entre des partis de l'opposition politique et des groupes de rebelles. Cet accord réclame la formation d'un gouvernement de transition à Khartoum. Ayant réuni une panoplie d'organisation ayant des positions opposées à celle de la majorité, cet accord risque d'ébranler le président Omar el-Béchir au pouvoir depuis 25 ans.
Réclamé par la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre, crimes contre l'humanité et génocide au Darfour le chef de l'Etat soudanais avait lancé en janvier 2014 un "dialogue national" afin de régler les multiples crimes que connait le pays.
Sans nouvelles depuis samedi
Farouk Abou Issa, chef des Forces nationales de consensus (NCF) et Amine Makki Madani un militant de la société civile soudanaise ont signé mercredi dernier à Addis Abeba (Ethiopie), l'accord dénommé "l'Appel du Soudan".
Samedi, ils ont été arrêtés à leurs domiciles par le Service national de renseignement et de sécurité (NISS). "Nous n'avons depuis eu aucune communication avec eux, et nous ignorons où ils se trouvent" a précisé Diddig Youssif du NCF.
Les autorités soudanaises ne se sont pas encore exprimé sur ces arrestations.
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