Politique
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D’après les résultats du premier tour de la présidentielle de dimanche dernier en Tunisie, les électeurs devront choisir au second tour entre Béji Caïd Essebsi et Moncef Marzouki, le candidat le mieux placé pour conduire les destinées du pays pour les cinq prochaines années.
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Et pour ce faire, ces deux finalistes se sont déjà lancés dans les traditionnelles opérations de séduction.
Et pour éviter tout dérapage dans leurs propos, Nabil Bafoun, membre de l'ISIE a déclaré hier jeudi que son institution entend publier incessamment, un communiqué qui appellera à la préservation de l'atmosphère électorale et le rejet des discours perturbateurs, lesquels peuvent influer sur l'opération électorale.
Aussi, d’après les propos de Nabil Bafoun, l’ISIE a également décidé d’appeler les deux candidats à s’éloigner de cette ambiance hostile, histoire de les amener à battre leurs campagnes électorales dans les meilleures conditions possibles. Car, ‘‘ce genre de pressions pourrait avoir un effet négatif sur l’affluence des citoyens le jour du scrutin’’, a notamment affirmé le membre de l’ISIE.
Par ailleurs, Nabil Bafoun a souligné que ‘‘L’ISIE pourrait prendre une sanction grave à l’encontre des candidats, elle a toutes prérogatives pour les exercer. Elle pourrait même changer les résultats proclamés en retirant la victoire du vainqueur et l’attribuer au second’’.
Enfin, le membre de l’ISIE a rappelé aux deux candidats la nécessité d’observer scrupuleusement la discipline et de s’engager pleinement dans le respect des principes fondamentaux de la campagne électorale.
Il faut dire que cette sortie fait suite à une polémique qui enfle depuis quelques jours sur des pics lancés par Moncef Marzouki à son adversaire, dont le parti est vainqueur des législatives, sur la constitution du prochain gouvernement.
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