Politique
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C’est l’un des points mis sur la table par les rebelles du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) pour la libération du prêtre polonais Mateusz Dziedzic et de 26 otages, dont 15 camerounais, qui étaient détenus dans l'ouest de la Centrafrique.
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C’est désormais chose faite. Le chef du Front démocratique du peuple centrafricain, Abdoulaye Miskine et trois de ses proches, ont donc été libéré en en échange de celle de ces otages.
Selon l’AFP, détenu à Yaoundé depuis près d'un an, le chef rebelle s'est envolé jeudi 27 novembre peu après 15 h (heure locale) pour Brazzaville à bord d'un avion de la présidence congolaise. Il s’est embarqué ensemble avec le prêtre polonais Mateusz Dziedzic.
Il est à noter que l’ancien ministre centrafricain Karim Meckassoua a joué depuis la capitale camerounaise un rôle central dans la libération de Miskine et se trois proches ainsi que celle des 26 otages. Ensemble avec les autorités polonaises (une cellule de crise a été immédiatement mise en place), camerounaises (principalement par le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh) et congolaises, il a mené de bout en bout les négociations. Constat fait par les parties en négociation, Abdoulaye Miskine était durant tout ce temps en contact permanent avec ses hommes.
Ces échanges désormais actés, le président congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur dans la crise centrafricaine, aura à faire le point sur les circonstances de la libération du père Mateusz Dziedzic à son homologue polonais.
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