Diplomatie
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Les conséquences des deux derniers rapports internationaux sur les indélicatesses de la Police Nationale Congolaise (PNC) tombent. La Grande Bretagne vient de suspendre son programme de réforme de ladite Police.
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Ce programme de réforme ou cette coopération a commencé en 2009 et prend fin en 2015 avec un budget total de 76 millions d’euros. Le 15 octobre 2014 et le 17 novembre 2014, les Nations Unies et l’ONG Human Rights Watch (HRW) ont respectivement publié un rapport sur la Police congolaise. Il s’agit des documents qui accusent des policiers d'avoir assassiné ou fait disparaître une quarantaine de personnes lors de l’opération Likofi, une opération anti banditisme menée à Kinshasa de novembre 2013 à février 2014.
Si pour les Nations Unies, la Police Congolaise a exécuté neuf (09) personnes et en a fait disparaitre 33 autres, l’ONG Human Rights va plus loin. Selon elle, au moins 51 jeunes hommes et adolescents ont été tués par cette Police.
Néanmoins, une issue de sortie est donnée aux autorités congolaises. La Grande Bretagne dit conditionner la reprise de ce programme de réforme par une lumière sur ces bavures de la Police. Il est demandé à ces dernières (les autorités) d’enquêter véritablement et de punir les auteurs de ces bavures. Aussi, ont-elles été invitées à rendre publique "la liste et l’identité des policiers qui auraient déjà été condamnés", comme elles-mêmes l’avaient affirmé.
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