Société
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Le directeur executif de UNAIDS, Michel Sidibé et la Directrice General du OMS, Margaret Chan en visite au Mali pour supporter les efforts du pays contre Ebola Photo: UNAIDS
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Les Nations-Unies ont ouvert un bureau pour éradiquer rapidement l’épidémie d’Ebola au Mali avec en amont une lutte en synergie avec les autorités de la Guinée, l’origine des cas de contagion.
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Toutefois la classe politique malienne reste divisée sur la question de la fermeture des frontières avec le voisin guinéen.Le docteur Fall quitte ses fonctions de représentant de l’Organisation mondiale de la santé au Mali pour prendre du galon. Il est désormais le chef de la mission des Nations unies pour la riposte rapide contre Ebola au Mali.
Il explique ses priorités : ‘’ Tant que le problème est en Guinée, le Mali sera toujours un risque, analyse-t-il. Donc, il est important que des actions conjointes se mettent en place en amont. ‘’
Une rencontre frontalière est prévue avant la fin de la semaine entre les autorités sanitaires du Mali et de la Guinée.
Sur le sujet, le docteur Fall poursuit ‘’c’est qu’on ne peut pas arrêter le passage des populations. Ce n’est même pas recommandé par le règlement sanitaire international. De même, nous devons nous assurer que les personnes qui sont considérées comme étant en contact de part et d’autre, ne traversent la frontière sans être identifiées.’’
Et pour y parvenir, l’ONU aidera la Guinée à installer bientôt un dispositif de contrôle du côté de sa frontière.
Ce dispositif qui existe déjà du côté malien va détecter le point des contagions au Mali.
‘’ Au total nous avons huit cas, dont sept confirmés et un probable (décédé, NDLR). Et parmi ces huit, nous avons eu six décès et deux personnes qui sont actuellement prises en charge.’’ explique le chef du tout nouveau bureau.
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