Société
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La République Démocratique du Congo (RDC) a commis pour le seul mois d’octobre 2014, deux cent trente-six (236) cas de violations de droits à la vie, à l’intégrité physique et autres. C’est ce que révèle le rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) rendu public hier mercredi 26 novembre 2014 à Kinshasa.
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Selon ce rapport, ce nombre a connu une hausse de 57% par rapport au rapport du mois de septembre qui faisait de 150 cas de violation contre 257 en août. "Nous avons enregistré pour le mois d’octobre 236 violations de droits de l’hommes sur l’ensemble du territoire de la RDC. Ce qui représente une hausse de près de 57% par rapport au mois de septembre", a affirmé Abdoul Aziz Thioye, porte-parole du BCNUDH, sans oublier de souligner que les provinces les plus touchées restent les provinces de l’Est du pays, à savoir les provinces du Nord-Kivu, le Sud-Kivu et la Province Orientale.
Au titre de ces violations, l’on a les atteintes aux droits à l’intégrité physique pour 88 violations qui ont occasionné 171 victimes, suivis des atteintes aux droits à la vie, aux droits à la liberté et à la sécurité des personnes, aux droits à la propriété. Et les mis en cause dans ce rapport sont non seulement des éléments "des Forces armées de la RDC, de la police nationale mais aussi par les groupes armés comme les rebelles burundais de la LRA, les Ougandais de l’ADF et autres", a précisé Abdoul Aziz Thioye. Il s’agit de 58 violations commises par les militaires et de 57 commises par la Police Nationale Congolaise Bref, a-t-il conclu, "les combattants des groupes armés tous confondus ont été responsables de 111 violations au mois d’octobre 2014".
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