Economie et finances
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La rupture vient d’être consommée avec le groupe sucrier indien Sugar Mills. Pour cause le gouvernement vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt en vue de la sélection d’un investisseur privé pour la création et l’exploitation d’un complexe agro-industriel sucrier dans l’interzone Bertoua-Batouri.
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Cet appel à manifestation vient ainsi confirmer la résiliation du protocole d’accord conclu le 13 avril 2012 entre le gouvernement et Justin Sugar Mills.
Le ping-pong a commencé entre le groupe indien et l’Etat il y a quelque mois. Les responsables de l’entreprise accusaient le gouvernement de manipuler, de décourager ou de saboter la réalisation de ce projet de développement communautaire et de lutte contre la pauvreté, qu’un lobby aux intérêts purement personnels s’évertue depuis des années à s’accaparer sans succès.
Du coté de l’Etat, il y a nécessité de faciliter la concurrence dans l’industrie sucrière camerounaise et réaffirmé le soutien total de l’Etat à ce projet, qui non seulement allait permettre la réalisation du complexe sucrier dans l’interzone Bertoua-Batouri, mais aussi garantir 17.500 emplois aux Camerounais.
Il est désormais claire donc que la rupture consommée enter le Cameroun et Sugar Mills est consommée.
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