Société
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La visite du président Joseph Kabila à Béni mercredi dernier n’a pas changé la situation d’insécurité dans laquelle se trouve l’Est du pays, notamment la localité de Kampi ya Chui, à 70 km au Nord-Est de Béni.
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Dans la nuit du mercredi 29 au jeudi 30 octobre, des massacres à la machette ont fait au moins quatorze nouvelles victimes. Alors que l’armée, congolaise, stationnée à 12 km de là, n’a pas eu le temps d’intervenir.
Bien que l’opinion reste unanime sur le fait que "les attaques se poursuivent et visent toujours autant les civils", elle est par contre partagée sur leurs auteurs. Pour la société civile, ces attaques sont imputables la rébellion ougandaise de l’Alliance des forces démocratiques alliées (ADF) ; mais parmi cette société civile, il se dit que "sans enquête, il est impossible d’accuser un groupe armé en particulier".
Rappelons qu’avant même l’arrivée du Chef de l’Etat, "neuf corps ont ainsi été découverts dans une autre localité, à 15 km de Beni. Certains tués la veille, d’autres depuis plusieurs jours", souligne Rfi.
Devant cette situation, la société civile relance son appel pressant : "que l’offensive militaire contre les ADF soit relancée tout comme un ratissage systématique, par l’armée, de la zone autour de Béni et jusqu’à Eringeti pour chasser les groupes armés qui s’y cachent".
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