Diplomatie
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Cette réaction, la France l’a fait savoir ce jour. D’après un communiqué du porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères et du développement international relayé par l'ambassade de France en Algérie, "le déplacement de la délégation judiciaire française en Algérie s'est passé dans des conditions satisfaisantes et il y a lieu de remercier les autorités de l'accueil qu'elles lui ont réservé et des moyens mis à sa disposition".
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Evoquant la collaboration des deux pays dans cette affaire, le diplomate français se dit "certain que nos autorités judiciaires respectives sauront maintenir ensemble les conditions d'une collaboration fructueuse". Et contrairement aux juges en charge du dossier qui dans une intervention sur RFI, quelques jours plus tôt, accusaient Alger de vouloir entraver le bon déroulement de l'enquête, ce haut responsable français dit remercier les autorités algériennes pour les efforts fournis.
A titre de rappel, les faits remontent au 21 mai 1996. A travers un communiqué, le Groupe islamique armé (GIA, un groupe qui semait la terreur en Algérie dans les années 90) annonçait l'exécution des moines, près d'un mois après leur enlèvement. Neuf jours plus tard, les têtes des moines ont été retrouvées au bord d'une route non loin de Médéa, tandis que le lieu où se trouvent les restes des corps demeure inconnu.
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