Politique
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Il ne reste plus que deux jours et les Tunisiens iront aux élections législatives. A cette étape de la compétition et à quelques minutes voir heures de la fin de la campagne électorale, plus de place aux positions médianes où il est question froisser personne, où on traite les rivaux avec élégance, encore moins où on ne craint pas l'ambivalence...
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En lieu et place du dédain, on pouvait lire une certaine fierté, la confiance en soi et au défi. C'est donc à cet exercice que s’est prêté le leader du parti Ennahdha, Rached Ghannouchi.
Jeudi, ce dernier visiblement satisfait a attesté que ‘’malgré les difficultés et les entraves, Ennahdha est parvenue à porter le pays jusqu'aux élections après lui avoir donné le meilleur cadeau qui soit ; la Constitution, et ce qui en découle d'institutions constitutionnelles et de lois qui placeront la Tunisie parmi les pays démocratiques et évolués’’.
Mais aussi sans sourciller ni hésité, ce dernier a affirmé que tout semble dire que ‘’si les Tunisiens ne savaient pas ce qui s’est vraiment passé au moment où Ennahdha avait le pouvoir, comme si le cheikh considérait comme acquis que les Tunisiens avaient la mémoire courte d'un moineau’’.
Mais, ajoute Rached Ghannouchi, ‘’ce qu'il oublie c'est que, même dans ce cas, la science a démontré depuis très longtemps que les oiseaux avaient une boussole dans la tête et qu'ils ne perdaient jamais le Nord’’.
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