Economie et finances
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Mercredi 22 octobre, les autorités sud-africaines ont annoncé une nouvelle prévision de croissance pour 2014. Pour la seconde fois, la croissance du pays de Nelson Mandela fléchit à 1,4% contre 2,7% annoncé en février dernier.
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Les limites de viabilité
"Le déficit budgétaire est élevé et le niveau de la dette approche des limites de viabilité", voilà ce qu'a déclaré le ministre sud-africain des Finances Mr Nhlanhla Nene, au cours de la présentation au Parlement d'un budget pour six mois.
En février dernier, la croissance prévisionnelle de l'Afrique du sud a été révisée à la baisse à 2,7%. Faute d'améliorations de la situation, la croissance du pays est de nouveau revue à la baisse et table sur 1,4%. Cette nouvelle baisse "est due en partie à l'environnement mondial mais aussi au déficit énergétique du pays, aux récentes grèves dans les secteurs cruciaux comme les mines et à des lacunes de l'administration".
3% en 2017
Pour le ministère des Finances qui s'adressait aux députés sud-africains, "nous avons atteint un tournant. La consolidation budgétaire ne peut plus être repoussée". Bien que le pays s'y soit toujours opposé, l'on évoque la possibilité de nationaliser quelques entreprises d'Etat.
Le chargé des Finances de l'Afrique du Sud a également laissé entendre que la croissance du pays pourrait avoisiner 3% en 2017. Toutefois, cette prévision est bien en deçà du potentiel économique du pays; ce qui traduit les difficultés du gouvernement à équilibrer les finances publiques.
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