Politique
|
|
|
Les dénonciations des agissements de la MONUSCO (Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC) continuent.
|
|
A travers un communiqué, signé par le président du M23, Bertrand Bisimwa, l'ex-rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) accuse la Mission de l'ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) d'être passive lors des attaques des rebelles ougandais des ADF dans le territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC. "Le M23 dénonce la passivité étonnante et injustifiée de la MONUSCO et sa Brigade dite d'Intervention face aux différentes forces négatives, dont la neutralisation est pourtant l'essentiel du mandat lui octroyé par le Conseil de Sécurité des Nations Unies dans sa résolution 2098", pouvait-on lire dans ce communiqué. Aussi, il est indiqué que "le M23 s'indigne de la complaisance ainsi que des tergiversations du gouvernement de la RDC en faveur des forces négatives qui sont l'une des principales causes de l'insécurité chronique qui endeuille nos familles et asphyxie nos villes et villages depuis trois décennies".
De même, le responsable du M23, signataire de ce communiqué, se demande comment est-il possible cette facilité avec laquelle les assaillants opèrent pour causer autant de victimes en toute quiétude pendant des longues heures avant de se retirer pour rééditer leur action criminelle sur un espace où sont concentrées plusieurs régiments de l'armée gouvernementale et des unités de la MONUSCO en instance de combat.
Cette dénonciation qui fait suite à celle des populations fait suite à l’assassinat dans l'intervalle de 10 jours par les rebelles ougandais de près de 90 personnes, selon les sources administratives du territoire de Beni.
|
|
