Politique
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Une nouvelle fois, l’actuel envoyé spécial de l’ONU en Libye, l’espagnol Bernardino Leon, tire la sonnette d’alarme sur les risques d’une installation du Daesh dans ce pays d’Afrique du Nord. «Si on ne démarre pas rapidement un véritable dialogue politique, en Libye, ce qui est certain, c’est que le pays serait un champ ouvert pour l’État islamique Daesh qui pourra déployer, ici aussi, ses menaces», avertit M. Leon.
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C’est un cri d’alarme réitéré par ce diplomate onusien, à travers une interview accordée à un quotidien italien, qui estime déjà que le Daesh est déjà présent en Libye. Il fonde son estimation sur le fait qu’«il y a des contacts permanents entre les troupes de l’Etat islamique et des groupes héritiers d’Al Qaïda en Libye».
Aussi d’après l’envoyé spécial de l’ONU, «les premiers miliciens sont déjà là, après avoir combattu en Syrie et en Irak. Ils n’ont besoin que d’une chose, à savoir la continuité du chaos actuel, et de manque de contrôle politique ; après, ils sauront quoi faire». Aussi pense-t-il qu’«il leur suffira de réorganiser les hommes sur le terrain et opérer un transfert de marque pour qu’on assiste à une nouvelle radicalisation». Ce sont là des éléments qui amène Bernardino Leon à interpeller la communauté internationale sur l’impératif de remettre le pays sur pied et de veiller à regagner la stabilité et la sécurité de ce pays déchiré depuis le renversement du régime de Kadhafi en 2011 par des conflits armés.
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