Politique
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La troisième phase des pourparlers d’Alger a débuté officiellement mardi 21 octobre en présence des délégations de toutes les parties prenantes au processus. Tous les protagonistes du processus de paix ont exprimé leur volonté de parvenir à un accord, avant de plancher sur le document de synthèse soumis par la médiation.
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La délégation gouvernementale est conduite par le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop. Les groupes armés sont regroupés en deux blocs. D’un côté la coordination des mouvements de l’Azawad, avec à sa tête Bilal Ag Chérif du MNLA, qui comprend le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA tendance radicale). De l’autre côté, on a les mouvements signataires de la plateforme d’Alger conduits par Me Harouna Toureh de la CMFR et composés de la Coalition du peuple de l’Azawad (CPA), du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA tendance modérée), de la Coordination des mouvements et forces de résistance (CMFR) et du Groupe d’autodéfense Touareg Imghad et Alliés (GATIA).
La cérémonie d’ouverture a commencé par les interventions des représentants de l’Algérie, de la Mauritanie, du Burkina, du Niger et du Tchad. Tous ont exhorté les « frères maliens » à aller vers la paix dans le respect de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale et de la laïcité de l’Etat. Les représentants du Niger et du Tchad n’ont pas manqué de rappeler que cette troisième phase des négociations s’ouvre dans une situation très tendue sur le terrain marquée par la dégradation du climat sécuritaire. Ils ont dénoncé les attaques meurtrières dont ont été victimes leurs contingents militaires qui opèrent au sein de la MINUSMA. Des attaques qui n’ont pas non plus épargné les populations.
Eric K.
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