Politique
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Mehdi Jomaâ
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Cette confidence, le premier ministre tunisien, Mehdi Jomaâ l’a fait mardi dans une interview accordée à nos confrères de France 24. Il dit implicitement qu’il quittera la tête du gouvernement et donc le Palais de la Kasbah au mois de février 2015.
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"Je suis venu pour une mission bien déterminée, celle d'amener le pays vers des élections transparentes et d'apaiser les tensions sociales. On a pu franchir des pas considérables et déployer des efforts remarquables sur le plan social, économique et sécuritaire. Notre objectif est d'achever cette mission avec succès non pas total, mais satisfaisant". Ce donc ses mots en réponse à ceux qui pensent qu’il y aurait un stratagème pour qu'il soit reconduit au prochain gouvernement.
Le premier ministre Jomaâ est très convaincu que parallèlement aux grandes échéances politiques les plus importantes dans son histoire, l'expérience du dialogue national vécue depuis trois ans, "permettra de constituer un nouveau gouvernement consensuel et désigner un nouveau chef du gouvernement, quelque soient les résultats des élections".
Et c’est donc pour donner plus de chance à la réussite de ces rendez-vous historiques que M. Jomaâ s’estime " en position d'un politicien neutre qui ne doit pas divulguer son avis". Et pour ce qui est de l'échec de la cellule de crise mise en place pour examiner les problèmes sécuritaires, le chef du gouvernement apporte cette précision : " le phénomène du terrorisme ne peut être résolu en quelques semaines, c'est une guerre qui peut durer des années. Idem pour la loi relative à la lutte contre le terrorisme, nous estimons que l'ANC parviendra à l'adopter bien avant le nouveau parlement, ça ne ressort pas désormais des prérogatives du l'actuel gouvernement".
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