Société
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Les autorités égyptiennes ne veulent pas répéter les mêmes erreurs de l’année passée constatée dans le fonctionnement des universités. C’est pourquoi cette année des mesures de sécurité exceptionnelles ont été adoptées dans 12 universités du pays qui ont effectué leur rentrée il y a dix jours.
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Aux abords de ces universités, les policiers anti-émeute montent la garde et les blindés ne sont pas loin, prêts à réprimer tout rassemblement des islamistes dans les campus, derniers carrés de la contestation depuis que l'armée a destitué le président Mohamed Morsi en 2013.
Une mesure est saluée par les responsables universitaires. Pour certains les nouvelles mesures prouvent déjà leur efficacité. "Dès le premier jour, les agents de la sécurité ont découvert des armes blanches et des feux d'artifices" sur certains étudiants, se félicite le doyen de l'université du Caire, Gaber Nassar
Le pouvoir tente de prévenir la répétition des manifestations qui avaient fait au moins 16 morts parmi les étudiants lors de la précédente année universitaire. Mais un étudiant est mort mardi après avoir été blessé à la tête par un tir de chevrotine la semaine dernière lors d'affrontements avec la police à l'université d'Alexandrie (nord).
Les étudiants sont les derniers à résister au pouvoir du président Abdel Fattah al-Sissi, l'ex-chef de l'armée tombeur de Morsi, dont le régime est jugé par les organisations de défense des droits de l'Homme plus répressif que celui de Hosni Moubarak, chassé du pouvoir début 2011 par une révolte populaire.
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