Economie et finances
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Cette affaire a fait couler beaucoup d'encre et de salive, et la fin n'est pas proche. Saisi pour traiter le procès qui oppose le Groupe Petrolin au gouvernement béninois, le Tribunal de première instance de Cotonou s'est déclaré incompétent en la matière.
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Le projet "Epine Dorsale"
Le Béninois Samuel Dossou-Aworet PDG du Groupe Petrolin a saisi la justice béninoise afin qu'elle ordonne la cessation des travaux entrepris par le Groupe Bolloré à l'Organisation commune Bénin-Niger (Ocbn). Ces travaux entrent dans le cadre du projet dénommé Epine Dorsale. Ledit projet serait une conception du responsable du Groupe Petrolin et celui-ci y aurait déjà consenti d'énormes investissements. Il demande au gouvernement de lui retourner son projet qui selon ses constats est en train d'être confié au Groupe français Bolloré. Mr Dossou-Aworet réclame par conséquent en plus de l'arrêt des travaux, une astreinte comminatoire de un milliard de FCfa. Ayant pris connaissance du dossier, le Tribunal composé des juges Adjaka, Togbonon et Kpakpassou s'est estimé incapable de le traiter, sans pour autant donner d'explications.
Rien n'est encore joué Suite à la déclaration d'incompétence du Tribunal de première instance de Cotonou, le plaignant n'a pas tardé à faire appel. En effets pour les proches du dossier cités par le Matinal, l'incapacité du Tribunal de Cotonou "ne veut pas dire que la partie adverse a gagné.(...) il y a bel et bien d'autres instances qui sont à pied d'œuvre sur le même dossier".
Dans cette énième affaire qui implique le Groupe Bolloré, le gouvernement est représenté par les avocats Ibrahim Salami et Rafiatou Paraïso. Maitres Cakpo-Assogba et Atindéhou représentent le Groupe Bolloré tandis que la défense du plaignant est assuré par deux avocats Béninois dont Cyrille Djikui et trois avocats venus de la France.
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