Politique
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Les résultats du scrutin présidentiel de mercredi 15 octobre dernier tombent à compte goutte. Après un décompte très partiel, le candidat du pouvoir arrive en tête avec plus de 60% des voix. La Remano conteste les résultats et évoque des fraude.
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L’opposition mozambicaine dit NON aux résultats encore partiels de l’élection du mercredi dernier. Les premiers résultats, encore très partiels donnent : Filipe Nyusi, présenté par le Frelimo, au pouvoir depuis l'indépendance en 1975, en tête avec plus de 60% des voix. Il devance Afonso Dhlakama, l'ex-guérillero chef de la Renamo (31,5%). Le MDM du maire de Beira Daviz Simango plafonnerait à 8% selon ces résultats très provisoires.
Mais, ses résultats sont loin de recevoir l’assentiment du parti d’opposition la Remano. Pour l’opposition, le scrutin a été entaché de nombreuses irrégularités. Les résultats provisoires publiés par la commission électorale mozambicaine donne le parti au pouvoir, le Frelimo gagnant, après le dépouillement de près de 20% des votes.
« Il y a eu des affrontements la nuit qui a suivi le vote entre la police et des partisans de la Renamo dans certains bureaux de vote dans le nord du pays. Dans au moins deux provinces, la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule », a indiqué Antonio Mshanga, porte parole de la Renamo.
Pourtant, les observateurs locaux et internationaux assurent que ces irrégularités dont parle la Remano « ne devrait pas avoir d'influence sur le résultat final de ces élections, les plus disputées au Mozambique depuis l'indépendance du pays ».
Ce vendredi, la commission électorale publiera les résultats provisoires représentatifs de la plupart des 70 000 bureaux de vote.
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