Justice
|
|
La Cour pénale internationale (CPI), ne lâche pas prise dans sa volonté de juger Simone Gbagbo, l’ex-première dame ivoirienne. Le bras de fer se poursuit.
|
Suite au mandat d'arrêt émis en 2011 contre l'ancienne première dame, la Cour pénale internationale ne compte pas sur la justice ivoirienne, pour mener à bien ce procès. Pour la CPI, la Côte d'Ivoire est loin de prouver sa capacité à juger Simone Gbagbo. La justice ivoirienne devra prouver l’entame des réelles procédures visant l’ex-première dame.
« Lorsque le gouvernement ivoirien sent monter la pression, il sort toujours une nouvelle procédure de son chapeau », résume, amer, un bon connaisseur de la Cour pénale internationale (CPI).
Les documents transmis par la Côte d’Ivoire, le même de la date butoir (le 10 octobre dernier), prouver l’existence d’une procédure judiciaire en Côte d’Ivoire visant Simone Gbagbo, semblent ne pas convaincre le bureau du procureur. Pour un procès à La Haye, les juges de la CPI devront conclure que la Côte d’Ivoire n'a pas prouvé sa volonté et sa capacité à mener à bien un procès contre une même personne pour de mêmes faits.
Pourtant, contre vents et marrées, les autorités ivoiriennes accélèrent et souhaitent manifestement mener toutes les procédures contre Simone Gbagbo sur le territoire ivoirien.
|
|