Société
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Les infirmiers libériens en charges des cas de malades du virus Ebola, menace d’entrer en grève. La disparité entre leur prime de risques et celle des médecins fonde cette cessation de travail.
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Le 1er octobre dernier, les autorités libériennes annonçaient de débloquer une importante somme d’argent à l’endroit des personnels soignants et non-soignants impliqués dans la lutte contre l’épidémie Ebola. Cette prime de risques comme nommée, se veut une contribution à l’effort des personnels soignants et une aide familiale, selon le gouvernement libérien. Elle va de 75 dollars à 850 dollars par mois, en plus du salaire, et d’un capital décès d’un montant de 5.000 dollars.
Bien que noble, cette initiative fait des mécontents. Les infirmiers s’insurgent contre la disparité entre leur prime de risques et celle des médecins. Pour ces derniers, la prime de risque prévue par le gouvernement à leur égard ne leur convient pas, parce que « trop faible ».
Le barème annoncé, il y a une semaine, attribue 850 dollars par mois à chaque coordonnateur d’unité de traitement, 825 dollars aux médecins, 450 dollars aux infirmiers et de 350 à 75 dollars pour les travailleurs sociaux, ambulanciers et les agents administratifs.
Les corps médical est en ligne de mire face à cette épidémie. Depuis le début de la fièvre à virus Ebola, plus de 200 soignants ont été infectés par le virus depuis mars de cette année et 92 d’entre eux en sont décédés.
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