Politique
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La cour opérationnelle militaire du Nord-Kivu a ouvert hier mercredi 1er octobre 2014, à Béni, le procès des meurtriers présumés du colonel congolais Mamadou Ndala, chef charismatique d'un bataillon commando tué en janvier
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Seulement, sur les vingt présumés, seuls douze ont été à la barre ; les huit autres sont en fuite.
Un membre d'un groupe rebelle, un civil et dix militaires, dont le lieutenant-colonel Tito Bizuru, ancien commandant de la place militaire de Béni ont été présents hier à la barre. ‘‘ A la lecture de son nom (lieutenant-colonel Tito Bizuru), une clameur de réprobation est montée de l'assistance’’, a noté Rfi.
"Que ce procès soit un véritable moment de vérité et de justice, et non pas une simple formalité destinée à calmer l'opinion publique et à cacher pour de bon la vérité sur ce crime ainsi que ses vrais auteurs et commanditaires", a souhaité la Lutte pour le changement (Lucha), mouvement de jeunes indignés actif au Nord-Kivu. Il sera rejoint par la Société civile du Nord-Kivu qui a demandé de veiller à ce que ce procès ne soit "une parodie de justice ou à un simulacre de procès".
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