Diplomatie
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Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibrill Yipene Bassolé, était à la tribune de l’Assemblée Générale des Nations-Unies lundi 29 septembre 2014. Il s’est félicité des progrès réalisés pour rétablir la paix et la stabilité au Mali. Le discours du ministre Bassolé s’inscrivait dans la droite ligne de l’accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013 qui vise à rétablir la cohésion entre les communautés maliennes.
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M. Bassolé soulignant que son pays soutient les efforts déployés par Algérie en faveur de la paix au Mali, a indiqué que la médiation de la CEDEAO aurait permis le rétablissement de l’ordre constitutionnel et la tenue d’élections libres et démocratiques sur toute l’étendue du territoire.
Le ministre burkinabé a noté que dans la région du Sahel, les conflits armés se complexifient et se radicalisent en raison de l'émergence de l'extrémisme violent et du terrorisme, qui, selon lui, sont étroitement associés au crime organisé, notamment dans les domaines du trafic de stupéfiants, du trafic d'armes et du trafic d'êtres humains.
Il a rappelé que d'autres pays connaissaient également des situations de crise, dont la Somalie, la Libye, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo, le Soudan du Sud, le Nigéria ou encore la République centrafricaine.
Eric K.
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