Société
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A peine le procès en appel des deux policiers tunisiens accusés d'avoir violé une jeune femme a été ouvert ce lundi, qu’il est reporté. C’est un report qui intervient alors même que la victime dénonçait une tentative d'intimidation suite à une plainte déposée par les accusés contre elle.
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Selon le juge, le procès est reporté au 6 novembre prochain, à la demande des avocats de la jeune femme. L’on justifie cette demande par le fait que la volonté selon laquelle, les policiers soient jugés pour viol commis dans l'exercice de leurs fonctions, n'est pas prise en compte en première instance quand ces derniers avaient été condamnés à 7 ans de prison. Se sont des explications données par l’avocat de la jeune femme, le Français, Martin Pradel.
On se rappelle qu’en mars dernier, les deux policiers avaient été reconnus coupables d'avoir violé "Meriem Ben Mohamed" (un nom d'emprunt de la jeune femme). Et ceci, à tour de rôle en 2012 et qu’un troisième agent de police conduisait son petit ami jusqu'à un distributeur de billets pour lui extorquer de l'argent. Alors que ce dernier s'était vu infliger une peine de deux ans de prison, les deux autres policiers ont nié le viol, prétextant que la jeune femme leur faisait des avances.
Ainsi, les avocats de la victime ont fait entendre leur voix dénonçant un verdict trop "clément". Le Parquet, pour sa part avait fait appel en indiquant tenir "à la qualification des faits comme étant des rapports sexuels sous la contrainte avec menace d'usage de violence". Un crime qui selon les textes de la Tunisie est passible de la peine capitale.
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