Politique
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Un mort et plusieurs blessés, c’est le bilan des violents affrontements survenus entre musulmans et braqueurs dans la nuit de samedi à dimanche à KM5, quartier majoritairement musulman dans la capitale centrafricaine Bangui.
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C’est ce qu’ont indiqué des sources municipales. Toujours à en croire ces mêmes sources, cinq maisons et deux commerces (un bar et un garage) ont été également incendiés. Malgré un retour au calme, la circulation est restée toujours bloquée dans ce troisième arrondissement toute la journée de dimanche.
Après s’être rendu sur le terrain, le Premier ministre Mahamat Kamoun a promis ‘’le désarmement rapide’’ de ces ’’bandits’’ qui endeuillent les familles centrafricaines. De leur côté, les forces européennes en Centrafrique, Eufor-RCA, ont également publié un communiqué de presse dans lequel, elles ont réaffirmé leur détermination à tout mettre en œuvre en vue de protéger les civils.
En effet, selon des informations, des jeunes musulmans armés avaient résisté à l’assaut d’un groupe de braqueurs qui voulaient mettre à sac le magasin d’un sujet camerounais, opérateur économique dans le troisième arrondissement. Ont donc suivis des affrontements qui ont duré toute la nuit. Des tirs à l’arme légère et lourde ainsi que des explosions de grenades ont été également entendus.
Contacté, le porte-parole des musulmans de KM5, Ousman Abakar, avait assimilé les auteurs de cette attaque à des Anti-Balaka, sans néanmoins parvenir tout de même à fournir davantage de précisions sur les éléments qui fondent ses propos. ‘’ C’est de la pure provocation ! Depuis un certain temps, il n’y a plus d’Anti-Balaka dans ce secteur. Est-ce cela la cessation des hostilités ?’’ s’est-il interrogé.
De son côté, le leader Anti-balaka, Sylvestre Yagouzou a réfuté ces accusations considérant qu'il ne s'agit que d'un cas de criminalité de droit commun dû à "la montée de la délinquance et du vol à main armée". Ces actes de violences, qu'il a imputés à "des malfrats", se sont développés, selon Yagouzou, à la faveur de la prolifération des armes.
Depuis une dizaine de jours, la RCA connaît un regain de violence. Déjà Samedi, un centre médical appartenant à l’ONG Médecins sans frontières (MSF) a été pillé, à Bangui, par les populations d’un site de déplacés internes
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