Société
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Goldman Sachs, une banque américaine, avoue avoir eu recours à de petites faveurs envers les anciens dirigeants du fonds souverain libyen
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La banque américaine Goldman Sachs a reconnu avoir eu recours à des «petits cadeaux» pour s'attirer les faveurs du fonds souverain libyen sous le règne de Mouammar Kadhafi, rapporte le Financial Times, le 20 septembre 2014.
Ces aveux ont été obtenus dans le cadre d’une plainte déposée en janvier à Londres par les nouveaux dirigeants du fonds souverain libyen contre la Goldman Sachs qui aurait « empoché 350 millions de dollars de profit sur un milliard de dollars de transactions ».
Selon des documents de justice cités par le Financial Times, Goldman Sachs a reconnu avoir «financé des voyages d'anciens dirigeants du fonds souverain libyen et offert des stages à leurs proches en vue de s’attirer leurs bonnes grâces».
Le Wall Street Journal a fait savoir le 19 septembre dernier qu'une enquête a également été ouverte, aux Etats-Unis cette fois, sur le stage accordé par Goldman Sachs au frère de Mustafa Zarti, un ex-dignitaire du régime qui était alors le chef adjoint du Fonds souverain libyen.
La décision d’accorder un stage au frère de Mustapha Zarti avait été prise alors que Goldman Sachs était engagée dans des opérations avec le Fonds libyen à hauteur de 1 milliard de dollars mais à un moment où les relations entre les deux partenaires «commençaient à se détériorer», selon le Wall Street Journal.
Créé en 2006 pour faire fructifier les revenus pétroliers de la Libye, le fonds souverain libyen pèse actuellement 60 milliards de dollars.
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