Diplomatie
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En conférence de presse hier jeudi, le président français, François Hollande s’est prononcé sur plusieurs sujets dont celui du terrorisme international. Il a donc fait de la question de la Libye, un sujet de "très grave préoccupation".
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Posant son regard sur la situation de ce pays de l’Afrique du Nord, devant un parterre de 400 journalistes à l'Élysée, le président français fait constater que les rivalités entre des groupes armés peut induire un éclatement du pays.
Pour M. Hollande, "il y a au Sud de la Libye une concentration de groupes terroristes’’, ce qui l’amène à dire ‘‘c'était à la communauté internationale de régler la question". Il regrette que "l'intervention de 2011 qui a chassé Kadhafi n'a pas été suivi des mesures qu'il faut".
Comme pour déblayer le terrain au président Hollande, on se souvient déjà que le 8 septembre dernier, son ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans une interview accordée à nos confrères du Figaro, s’est montré très inquiet quant à la dégradation de la situation sécuritaire dans le Sud de la Libye, devenu un carrefour des groupes islamistes terroristes. Il appelait dans la foulée à agir contre ces derniers. "Nous devons agir en Libye", avait-il indiqué avant d’ameuter aussi bien l'Europe, le Sahara, que la communauté internationale
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