Société
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17 septembre 2013 - 17 septembre 2014 ; il y a un an que le journaliste marocain Ali Anouzla est poursuivi pour "aide matérielle, apologie et incitation au terrorisme" et risque alors 20 ans de prison.
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Ainsi, à l'occasion du premier anniversaire de l'annonce de sa poursuite, des voix se sont élevées pour réclamer l'abandon de toutes les poursuites contre lui, afin de lui permettre de mener à bien "son activité professionnelle en toute indépendance et à l'abri de toute pression".
Dans un communiqué rendu public par un comité de soutien mis en place pour sa cause, il est demandé aux autorités deux choses. D'une part, "annuler les poursuites et de clore ce dossier" ; et d'autre part, "la levée de la censure arbitraire de son site d'information Lakome, afin que le journaliste reprenne son activité professionnelle en toute indépendance et à l'abri de toute pression".
Outre ce comité de soutien, une douzaine d'ONG tunisiennes se sont constituées en sa faveur. De leur côté, elles soulignent que "Ali Anouzla est la cible, depuis septembre 2013, d'un harcèlement judiciaire et politique visant à l'intimider et à étouffer sa voix". Elles demandent aussi l'abandon des poursuites contre lui, car "il s'agit d'un des journalistes arabes les plus respectueux des règles et de l'éthique de la profession"
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