Société
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C’est désormais les mots le plus prononcé dans toutes les conversations, le virus d’Ebola. Tellement la maladie à virus Ebola fait tant de victimes dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest. Lundi 08 Septembre 2014, c’est l’Union Africaine qui fait parler d’elle dans une réunion d’urgence à Adis-Abeba. En effet, vu la propagation de la maladie dans certains pays et la résurgence dans d’autres, il urge de prendre des décisions justes pour freinées sa propagation.
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La réunion, tenue au siège de l'UA, devrait adopter une position commune et définir des stratégies appropriées pour permettre à l'Afrique de lutter efficacement contre l'épidémie d'Ebola.
Des sujets de la fermeture ou non des voies maritimes et des frontières, la stigmatisation des pays dans lesquels se propagent le virus à Ebola et de leurs ressortissants, tous ces sujets seront abordés peut-on lire dans un communiqué de l’Union Africaine.
La réunion a été rendue possible par la nécessité d'avoir une compréhension commune de la maladie à virus Ebola, du statut actuel de la riposte et d'élaborer une approche continentale collective, a déclaré l'UA en prélude de la réunion. S'exprimant à l'ouverture de la réunion, Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la Commission de l'UA, a souligné la nécessité d'agir ensemble pour aider les personnes les plus touchées par l'épidémie. Mme Dlamini-Zuma a notamment insisté sur le renforcement des systèmes de santé faibles et sous-équipés de l'Afrique.
De plus, elle a souligné la nécessité de faire avancer l'action sur l'opérationnalisation du Centre africain pour la lutte contre la maladie afin que les Africains puissent partager des informations, suivre l'évolution de la maladie et mettre en oeuvre des réponses efficaces et coordonnées. "Nous devons donc veiller à la solidarité avec les personnes les plus touchées, de manière à assister leurs institutions à relever ce défi", a déclaré la présidente.
" Ebola a largement touché des pays en Afrique de l'ouest et il y a des inquiétudes non seulement sur le taux de mortalité, mais aussi sur les conséquences de la maladie sur les pays touchés.
Dans ses remarques liminaires, Carlos Lopes, le Sous-secrétaire général des Nations Unies et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique, a noté que l'impact économique de l'épidémie serait important. "L'impact économique de la flambée de la fièvre Ebola sera important. Selon les estimations de la Commission économique pour l'Afrique confirmant qu'une réduction de plusieurs points de PIB est attendue en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, en raison d'une combinaison de facteurs", a laissé entendre le responsable. L'actuelle épidémie d'Ebola a fait plus de 2.000 morts depuis le début de cette année.
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