Politique
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Du 08 au 10 Octobre prochain, trois jours pour tenir au CCI Ivato à Antananarivo une politique nationale de l’éducation. C’est ce qu’à décidé le gouvernement Malgache à travers son ministère de l’éducation nationale Paul Rabary.
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Pendant trois jours donc tous les acteurs de l’éducation Malgache plancheront sur un programme scolaire commun. Un programme scolaire avait bien été conçu en 2004, mais comme les écoles privées n’avaient pas été associées au projet, elles n’ont pas suivi ce programme. Cette fois-ci, le ministère de tutelle en collaboration avec le ministère de l’enseignement supérieur et le département de la formation professionnelle et technique compte associer tous les concernés. Le ministre fait appel ainsi à tous les concernés, à tous les professionnels privés et publics, à tous ceux qui ont des suggestions de prendre part à cette réunion. Cette consultation se fera en partenariat avec les bailleurs de fonds du secteur éducatif. Selon le ministre, le défi pour son département consiste à offrir un programme scolaire de qualité aux enfants malgaches et la gratuité de l’enseignement public. Pour vite faire avancer les choses et permettre que les syndicats se retrouvent également à cette assise, ce qui n’était pas le cas lors du règne Manoro Régis, le syndicat Sempama conduit par Ravohitra Claude travaille en « collaboration » avec l’actuel ministre Paul Rabary. Le ministre, en commentant le mouvement des enseignants FRAM, note qu’aucun régime n’a jamais fait autant unanimité jusqu’aujourd’hui, estime-t-il. Il a pour ce faire recruter de nouveaux enseignants : «10.000 enseignants recrutés en une seule année pour prêter mains fortes à ceux existant ». La priorité devrait être donnée à ceux qui sont formés, d’après le ministre qui attire l’attention sur la qualité de l’éducation vu que certains de ces maîtres FRAM ont à peine le CEPE ou le BEPC… Mais faute de mieux notamment dans les zones reculées, les parents recrutent ceux qui veulent bien prendre en charge leurs enfants. Ceux qui ne perçoivent pas de subvention de la part de l’État sont payés par l’association des parents d’élèves avec des indemnités de l’ordre de 30 000 ariary - 50 000 ariary, maximum 100 000 ariary mensuels. Il n’est pas rare, notamment dans les zones rurales, de voir des enseignants payés par des dons en nature (riz, poulet, manioc…). Il y a même des enseignants bénévoles depuis plusieurs années, avec une promesse d’être prioritaires lors de recrutement d’enseignants fonctionnaires.
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