Politique
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Le président de la République Malgache Hery Rajaonarimampianina a du boulot à faire quant à ce qui concerne la réconciliation entre Rajoelina et Ravalomanana. Comment il pouvait s’y prendre pour réussir une telle mission que les peuples malgaches trouvent difficiles ? C’est la grande interrogation.
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Mais, M.Rajaonarimampianina se veut un homme déterminé. Lui qui prône la réconciliation depuis son arrivée, sait que, pour réussir la Réconciliation dans son pays, il doit passer par celle entre les deux hommes: Rajoelina et Ravalomanana
Selon nos confrères du journal en ligne, midi-madagasikara.mg, "ces deux hommes devraient faciliter la réconciliation nationale promise par le président Hery Rajaonarimampianina".
"Après sa déclaration, le chef de l’Etat a reçu l’ancien président Didier Ratsiraka. La rencontre s’est déroulée dans la discrétion totale, mais on peut imaginer que la rencontre était la suite logique de ce qu’a annoncé le président Hery Rajaonarimampianina à son retour du Sommet Etats-Unis-Afrique. S’il faut respecter la logique, le président de la République devrait recevoir à leur tour l’ancien président Zafy Albert et l’ancien président de la transition Andry Rajoelina qui est cependant absent du territoire national depuis un certain temps. Quant à l’ancien président Marc Ravalomanana qui n’est pas encore en possession de son passeport diplomatique lui permettant de retourner à Madagascar, Hery Rajaonarimampianina serait obligé de faire le déplacement en Afrique du Sud", a écrit nos confrères en ligne.
Et le journal de préciser, la réconciliation entre Didier Ratsiraka et Zafy Albert, deux anciens présidents, ne va souffrir d'aucun problème. Car, ce que revendiquaient ces deux hommes comme droits, est acquis.
"Seulement pour l’amiral Rouge, il faudra rapidement réhabiliter sa résidence à Faravohitra. Zafy a déjà la sienne à Ivandry. Quant à Andry Rajoelina, le courant risquerait de ne pas bien passer car à chaque rencontre, le chef de file du Mapar serait obligé d’évoquer le droit de sa plate-forme politique de "présenter" le nom du premier ministre conformément à l’article 54 de la Constitution qui stipule que ' le président de la République nomme le premier ministre, présenté par le parti ou le groupe de partis majoritaire à l’Assemblée nationale", indique le journal. Et d’ajouter que, l’une des conditions pour la réussite du sommet à cinq, c’est de parvenir à réconcilier Marc Ravalomanana et son tombeur Andry Rajoelina, étant donné qu’ils étaient les principaux protagonistes de la crise de 2009.
'Gouvernement d’union nationale. «Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina se sont déjà rencontrés plusieurs fois durant le processus de sortie de crise à Madagascar. Des rencontres ont eu lieu à Pretoria (Afrique du Sud), à Maputo (Mozambique), à Addis Abeba (Ethiopie) et aux Seychelles. Ces rencontres ont abouti à la signature d’une feuille de route, certes, mais les deux hommes ne se sont jamais entendus sur la façon de diriger ensemble le pays. Des accords ont été contractés, mais ils ont été vite foulés aux pieds. Marc Ravalomanana ne serait pas prêt à digérer ce qu’Andry Rajoelina lui a fait subir en 2009. Tiko n’arrive pas à se rétablir jusqu’à présent. Quoi qu’il en soit, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina ne devraient pas constituer un obstacle à la réconciliation nationale. Mais, la question est de savoir si après la réconciliation nationale, le président Hery Rajaonarimampianina sera obligé de procéder à la recomposition de son gouvernement en tenant compte des forces politiques qui accepteraient de diriger avec lui. Bon nombre de formations politiques pensent déjà à la mise en place d’un gouvernement d’union nationale même s’il y a déjà un président démocratiquement élu », conclut le journal.
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