Politique
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Le Front de libéraion du Mozambique (Frelimo), parti au pouvoir au Mozambique, a salué mardi les progrès des discussions à Maputo entre les délégations du gouvernement et du principal parti d'opposition, vers une fin des conflits dans le pays.
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Le secrétaire général du Frelimo, Eliseu Machava, a tenu ces propos dans la province de Niassa (centre), déclarant que les deux parties devraient continuer de travailler dans la même perspective afin de parvenir à un résultat concluant et satisfaisant, a rapporté la principale chaîne de radio du pays.
"Le consensus dégagé au centre de conférence Joaquim Chissano est très encourageant et nous voulons témoigner tout notre soutien aux délégations qui sont actuellement en discussion, pour qu'elles continuent sur la même voie jusqu'à parvenir à une conclusion positive", a déclaré M. Machava.
Afonso Dhlakama, chef du principal parti d'opposition Renamo ( Résistance nationale mozambicaine), a également salué cette initiative.
Il a dit avoir hâte de voir un accord trouvé afin de pouvoir quitter sa cachette et commencer la pré-campagne comme tous les autres candidats officiels à la présidentielle.
Les délégations du gouvernement mozambicain et de la Renamo ont achevé leur 66ème session de dialogue lundi, et se rapprochent selon les informations communiquées d'un consensus complet sur un document qui permettrait de mettre fin aux hostilités dans la région centre du pays.
Le représentant du gouvernement, le ministre de l'Agriculture Jose Pacheco, a déclaré plus tôt lundi aux médias que l'accord final pourrait couvrir des questions telles que l'intégration du personnel armé du Renamo aux forces de défense et de sécurité, la réinsertion des autres membres du Renamo à la société mozambicaine, et le désarmement des forces restantes du Renamo.
Pour M. Pacheco, ce qui manquait encore est la garantie de mise en oeuvre de l'accord.
"Nous sommes également conscients du point référant aux responsabilités des parties dans l'exécution des activités inhérentes à la cessation de hostilités et la consolidation de la paix", a-t-il dit.
Selon M. Pacheco, on doit garantir que personne ne sera pénalisé. "une amnistie est en cours de discussion, de sorte que les meurtres et les destructions commises par les hommes armés de la Renamo resteront impunis", a-t-il affirmé. Fin
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