Société
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Médecins Sans Frontières (MSF) a dénoncé mardi la violence et la destruction des installations médicales dans le Soudan du Sud qui, selon elle, entravent la fourniture des services médicaux aux personnes les plus vulnérables.
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L'organisme de bienfaisance a déclaré dans un rapport que les hôpitaux ont été saccagés dans les villes de Bor, Malakal, Bentiu, Nasir et Leer, souvent pendant les périodes de combats intenses.
"En raison de cette crise, nous avons perdu la trace de beaucoup de nos patients, dont certains sont morts cars ils ne pouvaient pas accéder à un traitement en cours", a déclaré le coordonnateur médical de MSF, Dr Muhammed Shoaib, lors d'une conférence de presse à Nairobi.
Le Soudan du Sud fait face à sa pire crise car les querelles politiques entre le président Salva Kiir et son ancien vice- président Riek Machar se sont transformées en un conflit à part entière entre les communautés Dinka et Nuer, à la mi-décembre 2013.
La crise a provoqué quelque 1,5 millions de personnes déplacées et a placé plus de 7 millions d'autres en risque de la faim et de la maladie, selon l'ONU.
Elle a également envoyé près de 100.000 civils fuyant les conflits vers les bases de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) à travers le pays, ce qui a forcé la mission de prendre la décision sans précédent d'ouvrir ses portes à ceux qui cherchent la protection. Fin
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