Société
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Les deux belligérants du conflit qui secoue le Soudan du Sud depuis deux mois ont exprimé mardi leur volonté d'engager des discussions sérieuses pour mettre un terme aux hostilités.
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Cette promesse a été faite à Addis-Abeba, au second jour du deuxième round des pourparlers négociés pat l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).
Cette seconde phase des négociations se tient en l'absence des sept détenus politiques dont la participation aux négociations était prévue.
La délégation du President Salva Kiir était dirigée par Nhial Deng, tandis que celle du Mouvement de libération du peuple du Soudan (SPLM), était conduite par le général Taban Deng-Gai.
S'exprimant à l'ouverture de la séance des négociations, le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, a invité les deux camps à mettre fin aux souffrances du peuple en se focalisant sur les questions essentielles qui entravent la résolution de la crise.
Il a ajouté que le fond du problème était de nature politique et que sa résolution devait nécessairement passer par un dialogue civilisé basé sur le principe du "donner et du recevoir " et sur la "tolérance".
"Je considère que vous ne devez pas inconsciemment permettre que votre indépendance acquise de haute lutte périsse et votre pays bien-aimé devienne le foyer d'une autre crise régionale par procuration, avec aucune solution en vue", a poursuivi M. Desalegn.
Le conflit a éclaté lorsque le président Kiir a accusé son ancien vice-président, Reik Machar, d'avoir fomenté un coup d'Etat pour renverser son gouvernement.
Depuis lors, le conflit a fait quelque 4.000 morts et plus de 400.000 déplacés.
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