Politique
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Le président équatoguinéen, Teodoro Obiang Nguema, a demandé mardi, lors d’une rencontre avec la presse de son pays, au ministère de l’Information de veiller à la formation des journalistes dénonçant au passage « la corruption et le manque de professionnalisme » des professionnels de la communication des medias d’Etat.
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« Je vois souvent par exemple à la télévision, des images sans son ou bien le son est mal enregistré avec des bruits ou alors il y a le son mais pas d'images ». Je crois que ça c'est le manque de professionnalisme, ça prouve qu'on ne sait pas utiliser le matériel », a déclaré Teodoro Obiang Nguema.
Le chef de l'Etat équatoguinéen a outre dénoncé les rivalités internes, les luttes intestines dans ces medias.
Il a aussi demandé à la presse de son pays de répondre aux attaques « sensationnalistes et diffamatoires » de medias étrangers contre la Guinée équatoriale et ses dirigeants.
« Nous attendons de vous que vous donniez une bonne image, vous devez répondre à la presse sensationnaliste et diffamatoire internationale qui parle mal de Guinée équatoriale », a déclaré le président équatoguinéen.
« Beaucoup ont fermé la bouche, ils croient que c'est seulement le président qui souffre, non ça nous concerne nous tous parce que nous tous bénéficions des transformations que connait la Guinée équatoriale », a encore déclaré M. Nguema ou pouvoir depuis 34 années.
La Guinée équatoriale est classée parmi les dix pays d'Afrique où la censure est encore fortement pratiquée, selon Reporter Sans Frontières dans son rapport annuel de 2012.
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