Economie et finances
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Les ministres en charge de l’Intégration et des Finances des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire de la même sous-région (CEMAC) se retrouvent mercredi à Yaoundé, la capitale camerounaise, en vue d’examiner et d’adopter les termes de référence des douze domaines prioritaires d’harmonisation des politiques économiques de la zone.
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Cette 2è réunion du Comité de pilotage (COPIL) prendra connaissance du rapport sur l'état d'avancement de l'intégration régionale dans la zone.
Elle se penchera aussi sur les projets de plan d'action et de chronogramme d'activités du COPIL, de rationalisation des communautés économiques régionales ainsi que sur le projet de décision conjointe CEEAC-CEMAC portant création et fonctionnement du secrétariat technique dudit comité. Il s'agit, in fine, d'aboutir à une seule communauté économique régionale au sein de la sous-région. Le traité portant institution de la CEEAC, organe qui a par ailleurs connu une période d'hibernation de 1992 à 1998, a été signé en octobre 1983 à Libreville (Gabon). Elle a pour objectifs la promotion et le renforcement d'une coopération harmonieuse, le développement dynamique, équilibré et auto-entretenu dans tous les domaines de l'activité économique et sociale. Il s'agit en particulier de l'industrie, des transports et des communications, de l'énergie, de l'agriculture, des ressources naturelles, du commerce, des douanes, des questions monétaires et financières, des ressources humaines. L'intégration régionale s'interesse aussi au tourisme, à l'enseignement, à la culture, la science et la technologie et au mouvement des personnes en vue de réaliser l'autonomie collective et élever ainsi le niveau de vie des populations. La CEEAC a pour membres l'Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, Sao Tome & Principe et le Tchad. La CEMAC, quant à elle, a été créée en 1994 à N'Djamena afin de promouvoir l'intégration économique de ses Etats membres, à travers la création d'un marché commun basé sur la libre circulation des personnes, des biens, des capitaux et des services, la gestion de leur monnaie commune (le franc CFA) et l'harmonisation de leurs politiques et législations. Ses membres sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine et le Tchad.
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